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2006

GARDILL, Ingrid, Sancta Benedicta. Missionarin, Märtyrin, Patronin. Der Prachtcodex aus dem Frauenkloster Sainte-Benoîte in Origny

Charles Mériaux
Ingrid GARDILL, Sancta Benedicta. Missionarin, Märtyrin, Patronin. Der Prachtcodex aus dem Frauenkloster Sainte-Benoîte in Origny, Petersberg : Imhof (Studien zur internationalen Architektur- und Kunstgeschichte, 36), 2005, 302 p., 153 ill. dont 62 en couleurs, 69 €.
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Texte intégral

1Soutenue en avril 2002 à la Technische Universität de Berlin, la thèse d’I.G. s’organise principalement autour de l’examen du manuscrit Berlin SMP-PK, KK 78 B 16, exécuté à l’abbaye Sainte-Benoîte d’Origny, au diocèse de Laon, en 1312 ; et accessoirement de Saint-Quentin, Bibl. mun., ms 86, qui en est très proche. Le premier codex – qui fut vraisemblablement volé en 1557 lors du siège de Saint-Quentin par les Impériaux – contient exclusivement textes, offices et autres documents liturgiques concernant la patronne du monastère, sainte Benoîte. Si l’existence de l’abbaye féminine d’Origny est bien mentionnée à la fin des années 870 par trois lettres d’Hincmar de Reims dont le contenu nous a été brièvement transmis par le chanoine Flodoard († 966), en revanche, rien de bien solide n’est connu au sujet de cette jeune fille venue de Rome trouver le martyre en Gaule au IVe s. et dont le culte est aussi attesté à partir du milieu du IXe s. L’ouvrage est découpé en six sections qui examinent successivement le manuscrit, son commanditaire, l’abbesse Hélène de Conflans, et le contexte dans lequel il a été composé (1) ; l’histoire de l’abbaye du Moyen Âge à l’époque moderne (2) ; les différentes versions de la Passion de la sainte (4) ; le cycle des 54 miniatures du manuscrit de Berlin (5) ; et enfin les autres productions contemporaines du scriptorium (6). D’importantes annexes complètent l’ensemble. Le calendrier du manuscrit de Berlin est édité à la fin du volume ; le livre propose aussi plusieurs tableaux reprenant le contenu des deux manuscrits étudiés (textes et miniatures), les attestations du culte de sainte Benoîte dans la documentation écrite, les mentions de ses reliques. En somme, le livre, richement illustré, ne s’adresse pas aux seuls codicologues dès lors qu’il ne néglige aucun des aspects de l’histoire du culte de cette sainte Benoîte et propose ponctuellement des aperçus sur les institutions, la liturgie, la culture de cette petite communauté féminine du Laonnois au Moyen Âge.

2Charles MÉRIAUX (Université Charles-de-Gaulle – Lille III)

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Pour citer cet article

Référence électronique

Charles Mériaux, « GARDILL, Ingrid, Sancta Benedicta. Missionarin, Märtyrin, Patronin. Der Prachtcodex aus dem Frauenkloster Sainte-Benoîte in Origny », Revue de l'IFHA [En ligne], Date de recension, mis en ligne le 01 janvier 2006, consulté le 28 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/ifha/687 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ifha.687

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Auteur

Charles Mériaux

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